01 Bayonne - Tardets 95 km | 1 400 m D+
Au premier jour, la trace Zazpiak Bat vous fait traverser trois provinces, le Labourd, la Basse-Navarre et la Soule. De Bayonne à Urt, aucune difficulté, on suit la piste cyclable le long de l’Adour. Un chemin tantôt gravier, tantôt asphalté, qui croise plusieurs fois la départementale 126. Bien souvent, le vent vient de l’ouest, de l’océan Atlantique, il vous pousse et vous aide sur ces vingt premiers kilomètres. Puis l’on rentre dans le vif du sujet. À Guiche, on bifurque pour rentrer dans les terres et nous attaquons nos chers "pétards" basques : comprenez des bosses courtes mais aux pourcentages souvent élevés avoisinants les 10 % (voire plus). L’avantage de ces montées est bien sûr les paysages qui se dessinent. La terre se soulève comme de grandes vagues vertes et les fermes basques moutonnent aux sommets de ces dernières. On enchaîne les petites routes de campagnes, les fermes isolées et les petits villages aux belles églises. Ici, pas beaucoup de commerces, pas non plus de points d’eau, excepté les cimetières. Jusqu'à Saint-Palais, assurez-vous d'être autonome en eau et en nourriture.
Soixante kilomètres au compteur, vous voilà à Saint-Palais (Donapaleu) soit un peu plus de la moitié du chemin. L'ancienne capitale du royaume de Navarre offre de quoi se ravitailler, manger et même réparer ou acheter les rustines, câbles ou je ne sais quel matériel manquant au magasin Cycles Esco. Pour le reste, vous trouverez aussi des supermarchés. À partir de Saint-Palais, on attaque la montée vers la moyenne montagne. Le paysage se creuse et se déchire plus radicalement. On quitte aussi parfois l’asphalte pour de longues pistes roulantes et on termine par une descente au frais en sous-bois, pour atteindre la capitale de l'espadrille, Mauléon-Licharre. La descente demande un peu d’attention, la trace traverse un champ et s’efface quelque peu. Elle prend parfois aussi l’allure de piste de VTT, mais pas de grandes difficultés non plus, de l’attention uniquement.
Pour finir cette première étape, on longe la rivière le Saison jusqu'à Tardets-Sorholus, entre les champs, sur des pistes entretenues et roulantes. À Tardets vous aurez toutes les options entre hôtel, camping ou bivouac, et les ravitaillements nécessaires : supermarché, bar/restaurant, boulangerie, etc. (pas de magasin vélo).
02 Tardets - Aoiz 120 km | 2 500 m D+
Une grande claque dès le deuxième jour.
Cette seconde étape peut impressionner sur le papier : oui elle est exigeante ! Mais les paysages, la qualité des pistes et les ravitos tout le long rendent cette portion l’une, si ce n’est la plus grisante de l’itinéraire. Sur quinze kilomètres, on chauffe les cuissots sur une pente progressive, douce et aux paysages sublimes puisque l’on sillonne une sorte de petit canyon vert. L’asphalte est de qualité, puis le col nous accueille avec les premiers pourcentages flirtant avec les dix pour cent. La pente vous accompagne sur vingt kilomètres à travers une forêt dense qui vous protègera des fortes chaleurs ou, comme nous l’avons vécu, retiendra les nuages et chargera cette montée en humidité. Vous aurez cinq kilomètres de piste de gravier, le petit accompagnement qui relève juste ce qu’il faut ce premier défi de la journée. Après trente kilomètres d'ascension, on atteint le col de Bagargiak et les chalets d’Iraty. Un premier point de ravitaillement où vous trouverez nourriture et eau. Vous pensez que l’ascension est finie ? Vous en reprendrez bien une petite louche !
Encore quatre kilomètres de montée avec des vues sublimes sur le Pays basque à l’ouest et la chaîne des Pyrénées à l’est, de quoi vous faire passer ces derniers lacets avec le sourire et de beaux souvenirs.
Puis le point de bascule arrive. Nous tournons nos roues vers ce sommet emblématique qu’est le pic d'Orhy et c'est la plongée magique au cœur de la "Selva" d’Iraty. La forêt redevient dense, plus d'asphalte mais une belle piste aux gros cailloux. Par endroit, quelques pins apparaissent et, plus on progresse, plus la piste affine son gravier pour offrir un joli "billard" roulant. Au quarante-cinquième kilomètres, ne loupez pas le panneau qui indique les "Casas de Irati". On rentre comme par une petite porte dérobée, dans une forêt de sapins, sur un single en terre roulant. On donne des coups de guidons à droite et à gauche pour slalomer entre les troncs. Rien de technique, que du plaisir ! Et puis, pour corser un peu l’affaire et reprendre une large piste bien propre, on passe une très courte section à pousser le vélo. Cent mètres pour trente mètres de dénivelé. La récompense au bout de la piste, c'est les "Casas de Irati" où vous trouverez une petite guinguette et un espace pic-nic avec fontaine et torrent. On enchaîne à nouveau vingt kilomètres de piste roulante à travers la forêt, au bord du lac d'Irabia, un régal ! On reprend la route pour passer à l’ancienne fabrique d’armes Orbaizeta, puis la piste qui monte sur quelques kilomètres et enfin la descente vers les terres agraires espagnoles. Arrivés à Roncevaux, là encore, vous trouverez tout ce dont vous avez besoin. Point de passage sur le "camino francés" du chemin de Saint-Jacques de Compostelle, fontaines, bar/restaurant et hôtel si besoin vous attendent.
A partir de là, c’est le grand toboggan ! De Roncevaux à Aoiz vous pouvez lâcher les freins, ça glisse tout seul ! Attention tout de même à nos amis pèlerins qui, parfois, certainement pris dans leurs rêves pieux, ne nous entendent pas arriver. Piste à petits cailloux de section : "parfaite pour envoyer du bois", petits villages perdus au milieu des montagnes, suppléments fontaines bien fraîches, encore quelques petites côtes à passer et vous voilà à Aoiz !
03 Aoiz - Villafranca 115 km | 1 400 m D+
Pour cette troisième étape, changement radical de décor. Des vertes collines basques en traversant la dense forêt d’Iraty, vous voilà désormais dans une région emplie de soleil, où le jaune et la chaleur s’installent progressivement. Dans cette grande région agraire, on débute l’étape en sillonnant entre les champs navarrais. Oui, d'ailleurs, depuis notre passage au pied de l’Orhy, nous voilà en Navarre, la plus grande province basque et la plus diversifiée en termes de paysages.
Place ici aux blés, aux tournesols, à la terre retournée et, de-ci-de-là, aux fermes avec au loin les tracteurs qui soulèvent de grands nuages de poussière. Comme du côté français, on prend les petites bosses telles des montagnes russes qui rappellent à vos jambes les jours passés et qui préfigurent aussi l’aplanissement de la prochaine étape.
En attendant, c'est Pampelune. Une des villes majeures du Pays basque, célèbre pour ses fêtes de la San Fermin, démocratisées par l’écrivain Ernest Hemingway. Mais on vous conseille vivement d’éviter cette période, sauf si vous avez envie de vous faire la course avec des taureaux en furie dans les petites rues de la capitale navarraise. Bref, ici, il sera de bon ton de délaisser le terme "ola" pour employer "kaixo", mais également de dire "eskerrik asko" en lieu et place de "gracias". L’autochtone lèvera certainement un sourcil interrogateur (la faute à votre mauvais accent basque ;) mais transformera sa grimace en sourire, heureux de l’effort apporté. Pas la peine de vous dire qu’ici vous avez tout ce dont vous aurez besoin en termes de ravitaillement.
On quitte la grande ville et, même si le terrain devient "un peu" plus plat, ne vous attendez pas à une glissade tranquille vers Villafranca. Les montagnes russes entre les champs et les éoliennes vont petit à petit structurer le paysage. Il vous restera deux grandes côtes à avaler, puis de grandes pistes roulantes, descendantes vers Villafranca. Il faut le dire, c’est peut-être l’étape la moins intéressante, un peu comme une étape de transition entre deux points d’intérêt que sont la forêt d’Iraty et le désert des Bardenas. Mais c’est le prix à payer pour se régaler dans le fameux désert !
04 Villafranca - Arnedo 105 km | 800 m D+
Une des étapes les plus emblématiques avec la traverséee du fameux désert des Bardenas. Soyons clairs, les Bardenas, c'est le paradis du gravel !
Un lieu unique au monde. Le désert a toujours un visage un peu onirique, d’autant plus au lever ou au coucher de soleil. À chaque maisonnette ou au détour d’un canyon, on s’attend à voir débarquer Clint Esatwood et ses yeux plissés, le mégot au bord des lèvres, vous menaçant de son colt vengeur… Mais rien de tout ça, juste vous et le désert, et quelques pentes grisantes, des singles au milieu des ravines et les grands espaces américains… Pardon navarrais, pour pédaler cheveux au vent !
Fermons cette parenthèse bucolique. On vous conseille de partir tôt le matin pour faire cette partie :
Raison n°1: pour éviter la chaleur l’été.
Raison n°2 : pour éviter les touristes qui ne sont généralement pas les plus matinaux.
Précision pour les Bardenas, vous êtes dans un parc naturel, il est donc interdit de dormir en bivouac ici. Et on vous conseille de vous conformer aux ordres de la "Guardia Civil", ils sont assez "stricts'…
Après avoir pris un bon bain de poussière et avoir joué les apprentis vachers, vous sillonnerez une très jolie piste le long de l’Èbre, la plus belle façon de rentrer dans Tudela. Comme à Pampelune, vous y trouverez tout ce dont vous avez besoin. Au fait, on est sur l’étape la plus "plate" de ce tour. Seulement 800 m de D+. Mais vous vous doutez bien que ça va grimper à un moment ou un autre ! Donc cette fois-ci, on reprend la route. Une manière d’équilibrer le parcours, l’enchaînement de pistes reste éprouvant à la longue et ce long ruban d’asphalte entre Tudela et Cintruénigo est franchement le bienvenu pour allonger une bonne moyenne et couper des paysages qui se ressemblent un peu. À Cintruénigo (ne nous demandez pas pourquoi ce nom), vous aurez de quoi remplir vos bidons avant d’attaquer une partie de pistes à travers ce qui commence à être le vignoble de la Rioja. On attaque la partie orientale de l’appellation et on effectue une petite entorse au règlement (pardon pour les puristes) puisque oui, on quitte le Pays basque pour quelques kilomètres. Mais est-ce vraiment grave ? Si on vous dit que le vin y est délicieux et la côte de bœuf parfaitement maîtrisée ? On vous laissera seul juge de cette entorse. Nous, en tout cas, on s'est fait plaisir !
On termine l’étape par une jolie voie verte en bord de rivière et on atteint la ville d’Arnedo, capitale de la chaussure. Il y a des choses que l’on n'invente pas… ici aussi, supermarché, pharmacie, magasin de vélo, etc.
05 Arnedo - Laguardia 75 km | 1 350 m D+
Pour ce cinquième jour, on attaque la remontée vers la côte atlantique. Nous voici à nouveau en terre basque, en Alava plus exactement. Une petite étape, mais pimentée par des portions à forts pourcentages et de jolies descentes. Pour contourner la muraille qui se dresse au nord d’Arnedo, on emprunte la route en direction de Villar de Arnedo puis on bifurque dans un chemin de gravier en direction de Bergasa. Après ce village, on aborde une montée progressive à travers les champs de vigne et les amandiers. La piste finit par se redresser à plus de dix pour cent, nous obligeant parfois à pousser le vélo dans des chemins aux pierres roulantes. On contourne les vignobles protégés par des clôtures et on fini par basculer dans la vallée occidentale de la Rioja. Ici, le paysage s’ouvre de nouveau sur les montagnes du nord et on commence une grande descente en direction des Ventas Blancas. Puis la trace se fait plus plate, on roule sur des petites routes de campagne jusqu’à atteindre Logroño, capitale de la Rioja.
Puis, on termine cette courte journée par les chemins blancs des vignobles riojanais. Pour notre part, l’orage menaçant et l’envie d’équilibrer la trace, nous avons terminé la journée sur la route pour dérouler gentiment jusqu’à Laguardia. Une option qui fait aussi plaisir après les montées caillouteuses du début de journée et qui préservera vos corps pour la journée à suivre.
06 Laguardia - Bilbao 130 km | 2 000 m D+
Le gros chapitre de cette traversée du Pays basque.
Avec le deuxième jour, voici l’une des portions les plus exigeantes de ce tour. Non seulement en termes de longueur et de dénivelé, mais aussi sur la technicité en termes de navigation et de chemins.
Pour bien se chauffer et se mettre dans l’ambiance, quoi de mieux qu’un col ? Et bien un col, long de sept kilomètres, c'est celui d’Herrera. Après avoir sillonné pendant huit kilomètres entre les vignobles, on attaque cette montée qui nous fera prendre 450 mètres sur un peu plus de quatre kilomètres. Une pente qui s’établit de 7 à 10 % tout du long, sans répit. Une belle récompense sur la fin avec une vue imprenable sur la vallée occidentale de la Rioja. Une belle façon de dire au revoir au royaume espagnol de Bacchus avant de basculer vers Vitoria-Gasteiz. S’ensuit une longue descente bien méritée vers le sympathique village de Pipaon. La végétation change, on retrouve les feuillus, quittés plusieurs jours avant dans la forêt d’Iraty. Après le petit village, on bifurque de nouveau entre les arbres, les sapins remplacent les hêtres et certaines clairières nous semble s'inspirer de la Colombie-Britannique, les grizzlys en moins… C’est ici que la navigation devient un peu plus épineuse, avec une traversée de champs, des pistes défoncés par les 4x4 et surtout par des hivers très humides. Il faut être attentif et prendre le temps : cette partie est "paumatoire" et peut vite devenir un enfer ! Une fois sorti des traces de 4x4, on rattrape un chemin blanc construit pour l’exploitation d’une carrière et on atteint le petit village de Fuidio. Encore une ascension par des chemins entre les champs et nous voici sur les hauteurs de Vitoria. Une fois passé le petit sommet, une jolie piste de gravier fin s’offre à nous. Au loin, la capitale d’Alava étend sa silhouette d’est en ouest et on file à vive allure au cœur de cette dernière.
Jusqu’ici, l’itinéraire est assez isolé. À l’exception des fontaines dans les villages, vous ne trouverez pas de commerces ni même de bar/restaurant. Les villages sont minuscules et doivent osciller entre la dizaine et la centaine d’habitants. Donc, en partant de Laguardia, assurez-vous d’être en pleine autosuffisance. En revanche, ici à Vitoria, c’est l’heure du ravito ! Comme toute grande ville, tout y est, y compris les magasins de vélos.
Prenez une bonne pause, la suite est tout aussi croustillante que le début ! On sort de Vitoria par les chemins agraires et on longe l’autoroute sur une bonne dizaine de kilomètres avant d’atteindre le village de Murgia. Une fontaine et quelques commerces pour ceux qui auraient oublié quelque chose à la capitale et direction de la réserve naturelle Gobera. Le début se fait agréable au milieu des pins et des feuillus par une piste au gravier fin et propre. La réserve est prisée et, comme beaucoup de parcs en Espagne, bien aménagée, avec parkings, tables de pique-nique, etc. On longe une petite rivière où vous trouverez à plusieurs reprises des baignoires naturelles. Les locaux viennent y profiter de la fraîcheur de l’eau et, pour nous, ce sera un bon stop pour refroidir les organismes par ces jours de fortes chaleurs, ou bien tremper les guibolles pour la récupération. On traverse à plusieurs reprises la petite rivière avant d’attaquer une belle montée à travers les pins. La pente est au-dessus des 10 %, mais bien propre. Puis c'est la bascule vers la vallée du Nervion, fleuve qui se jette dans l’océan Atlantique au niveau de Bilbao. Après une longue et exigeante journée comme celle-ci, les trente derniers kilomètres sur l’asphalte font du bien. On repose les mains qui ont serré les freins et on déroule les jambes sur un effort continu bien agréable. Enfin, l'arrivée dans la capitale de Biscaye.
07 Bilbao - Zuamaia 100 km | 1 500 m D+
L’entrée en Guipuzcoa.
Suite et fin de la ZBP, après une grosse étape la veille, on vous propose de prendre la route pour dérouler les jambes qui commencent à fatiguer. Malgré tout, il reste du dénivelé à prendre et plusieurs petits cols à franchir. Ici, Zazpiak Bat Packing vous fait entrer en terre cycliste, qu’importe la météo ou le jour de la semaine, vous trouverez des gens qui roulent. On quitte Bilbao par la départementale en direction de Loiu. Puis, sur les hauteurs du village, on grimpe pour emprunter une route qui semble mener vers nulle part. On rencontre alors des constructions étranges, des parkings, des tunnels, le tout abandonné avant de redescendre vers San Isidor et plus loin le golf de Berreaga-Mendi. Un mélange éclectique ! On prend ensuite la direction de Guernika, par le col Gerekiz. Un col progressif sur seulement deux kilomètres et ensuite une courte et rapide descente vers Muxika. Seulement trois kilomètres sur la BI-635 et nous voilà à Guernika. Le fameux village, lieu de la tragédie peinte par Picasso entre les deux grandes guerres.
Ici, on atteint environ la moitié de l’étape et vous trouverez à Guernika de quoi manger et vous ravitailler en eau, pas de magasins de vélo en revanche. Accrochez-vous, il reste deux belles bosses avant de déguster une bonne glace en bord de plage. Cette fois, on quitte les départementales et les cols signalés pour de petites routes de montagnes. De Guernika à Nabarniz, une belle pente constante, d’environ dix pour cent, vous fait monter sur un peu plus de six kilomètres. On s’isole dans les montagnes de Biscaye et on ne croise que rarement les immenses fermes basques où les familles vivaient sur plusieurs générations autrefois. Puis, le village de Nabarniz, perché au sommet de cette belle côte, un ravito en eau et l’on amorce doucement la descente vers Aulesti. Attention aux descentes, à l’instar des montées les pourcentages y sont forts et même si l’on ne croise personne et que l’on est tenté d’ouvrir les trajectoires, on n’est jamais à l'abri de ce bon vieux basque au béret indéboulonnable, grimpant la colline dans son bon vieux Pajero fumant à tombeau ouvert ! Il ne faut pas leur en vouloir, les pentes sont raides, il faut de l’élan ! Enfin, comme un joli "au revoir" à ces "raidards" tant aimés (aimés, aimés… à ce niveau de la trace, ça reste discutable, je vous l’accorde), voici la dernière bosse. À peu près le même profil que la précédente, si ce n’est que la distance est plus courte, donc les pourcentages un poil plus pimentés. Cette fois, c'est la typique route de montagne faite de grandes plaques de béton complètement noyées entre les arbres. On exulte à son sommet, en se disant "enfin la descente !". On rejoint à vive allure Ubilla et l’on emprunte la départementale pour atteindre Ondarroa. Ça y est, vous les sentez ?
Oui, ce sont bien les embruns et le vent du large pleine face qui nous empêchent d’avancer. Pour une fois, il ferait presque plaisir ce vent. Les mouettes remplacent les milans et les vautours, et le trafic se fait un peu plus dense.
Il ne reste plus qu’à dérouler par la route de la côte jusqu’où bon vous semble. Ah oui, à la sortie d’Ondarroa, vous avez passé les roues en Guipuzcoa ! Bravo vous avez relié les sept provinces basques, le contrat Zazpiak Bat Packing est rempli, c'est pourquoi vous pouvez bien tirer jusqu'où bon vous semble !